Mettre le point final au premier jet d’un roman procure une double sensation.
Difficile de dire laquelle précède l’autre…
Il y a la joie, l’exaltation : voilà ça y est j’ai réussi à aller jusqu’au bout de ce que je voulais faire…
Et puis en filigrane apparaît un sentiment plus confus, un mélange de peine et de nostalgie. C’est fini. Je vais quitter cet univers…
Car il faut bien les abandonner, ces personnages, ces paysages, pour mieux pouvoir les confier à d’autres…
Nous avons partagé environ 11 mois de vie commune – ce n’est pas rien – mélange de certitudes, de doutes, de progression, de stand-by, de jours, de nuits… l’exacte cohabitation des contraires…
Le rideau est tombé.
Je vous abandonne au repos du cocon d’une clé usb.
Le temps de m’ancrer dans une nouvelle direction… de prendre le recul nécessaire… je reviendrai… pour revivre l’histoire avec un regard différent…