On a beaucoup parlé du Salon du livre de Paris 2010 dans les médias. Pour dire que tout allait mal, que c’était la crise, que le torchon brûlait entre les grandes (grosses) maisons d’édition, le Syndicat National de l’Édition et l’organisateur Reed Expositions. Loyer trop élevé à la porte de Versailles – ce qui n’est pas faux ! Qui peut se payer un m² à plus de 200 euros ?
Il paraîtrait aussi que ceux qui viennent au salon à la porte de Versailles ne le font que pour chasser l’autographe. Argh ! Ces grandes (grosses) maisons d’édition qui veulent privilégier la littérature la vraie, loin des people ? … hum, hum… ne voudraient-elles pas plutôt retourner dans un endroit plus classe, plus sélect, plus « littéraire » ?
Il est vrai quand on y pense, qu’une semaine avant les livres, il y avait vaches, poules, cochons dans cette même enceinte. Personne n’oserait imaginer faire un salon de l’agriculture au Grand Palais, non. Mais un salon du livre… oh, oui !
Les Ardents Éditeurs, jeune maison d’édition implantée à Limoges, faisaient partie des nouvelles recrues 2010. Et… grande chance pour moi, j’ai pu participer à l’événement avec La Nuit des Orpailleurs.
Je dis, grande chance, car en effet c’en est une. Je le confirme, les chasseurs d’autographes people ne sont pas majoritaires, loin de là. Il y a des « gens », des vrais « gens » qui lisent, aiment la lecture, apprécient toute sorte de genres et viennent partager leur passion avec ceux qui imaginent et écrivent. Ben oui…
C’est fou comme c’est rassurant ! Ces « gens » là, soutiennent la diversité, ils l’aiment et ils le disent.
Un grand merci à celles et ceux qui ont parcouru les allées du Hall 1 et se sont arrêtés sur la case F38 … à cause de l’affiche – c’est vrai qu’elle accroche –, à cause de la qualité des couvertures de la collection des romans illustrés, à cause d’une envie… celle d’en apprendre plus sur ces ouvrages, celle d’échanger en toute simplicité.
Merci à vous, les « gens » !