Quand j’étais ado et que je me délectai (entre autres), des romans d’Isaac Asimov, tout ce qui se situait après l’an 2000 me semblait à la fois merveilleux et terrifiant.
Merveilleux, parce que forcément après l’an 2000 la technologie remplacerait l’humain dans toutes les taches difficiles, ingrates ou simplement inintéressantes.
Terrifiant, parce que potentiellement, les machines prendraient le contrôle et bouteraient l’humain hors de son paradis terrestre, le réduiraient en esclavage ou encore l’annihileraient.
Mais, comme j’étais déjà une optimiste dans l’âme, je pensais que l’humain trouverait toujours la voie… vers le mieux, vers ses aspirations les plus profondes, celles qui mènent à la réalisation de soi.
À l’époque, je considérai qu’aspirations et réalisations ne pouvaient être que des concepts positifs… Autre époque… Il est clair que ces deux mots peuvent s’associer à des actes classifiés aux antipodes du meilleur…
Le pire et le meilleur. La signification que chacun met dans ces mots dépend de ce que chacun est.
À en croire les « prophètes » de la période (hommes politiques, journalistes, patrons des grandes entreprises, et d’autres du même acabit…), on nous promet beaucoup de « pire » et peu de « meilleur » pour cette nouvelle année.
Ah ? …
Je me souviens d’un vieux slogan datant de ce que l’on a appelé « le premier choc pétrolier », dans les années 70, ce slogan disait « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ».
Alors, 2012 ? Année des idées… réchauffées, « refroidissantes », nouvelles ?
Liberté, égalité, fraternité. Ça ! C’est une bonne idée.
À bientôt… et surtout, n’oubliez pas : inspirez, soufflez 😉